Me Daniel Zappelli a ouvert les feux en rappelant que plusieurs griefs ont été abandonnés par le Ministère public de la Confédération (MPC). Il a souligné aussi l'absence de plusieurs acteurs clés comme l'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak ou son conseiller Jho Low, ainsi que les variations des montants que les deux accusés auraient blanchis.
De son côté, Me Nicolas Rouiller a estimé que le MPC avait ignoré, voire déformé, le contexte dans lequel évoluait Petrosaudi et son CEO. «L'Arabie saoudite est une monarchie absolue et un régime patrimonial», où tout appartient au roi. Un nom comme Petrosaudi ne peut pas être utilisé sans l'aval du sommet de l'Etat. «Le Parquet ne s'est pas intéressé à l'Orient compliqué. Il a adopté une approche radicalement fausse», a conclu l'avocat.