«J'ai affaire à un groupe inéquitable», a déclaré l'accusé qui a exigé que le traducteur quitte la salle s'il ne certifiait pas qu'il est musulman. La présidente de la Cour des affaires a rappelé à cet homme qu'il pouvait refuser de répondre.
Le tribunal a rejeté la demande de la défense de retirer les menottes à l'accusé. L'attitude de ce dernier justifie cette mesure, a expliqué la présidente.
Prévenu de tentative de contrainte, cet homme de 30 ans est accusé d'avoir menacé de mort la rédaction de Charlie Hebdo en janvier 2023. Il entendait dissuader ainsi le journal de publier des caricatures du prophète Mahomet. Selon les experts, il souffre de graves troubles psychiques et était irresponsable au moment des faits.