Face au président du Tribunal de district, le principal accusé s'est contenté de dire en ouverture d'audience qu'il s'était suffisamment exprimé durant l'enquête.
Mis à la porte d'Elvetino avec effet immédiat en 2017 après avoir dirigé la société durant six ans, il s'est servi dans la caisse de la filiale pour financer son train de vie et couvrir des investissements personnels, selon l'accusation. Il aurait aussi trompé Elvetino en lui revendant des produits à des prix excessifs.
Son principal complice présumé, un ami de longue date, figure aussi sur le banc des accusés. Le chef l'aurait payé 2500 francs par jour en tant que conseiller externe tout en retenant 20% de cet honoraire pour lui-même comme pots-de-vin. Deux autres accusés sont jugés dans ce procès qui doit durer deux jours.