«Les effets du changement climatique amplifient» les défis auxquels la vigne doit faire face, ont souligné 37 membres, sur 50, participant à la réunion au siège de l'OIV à Dijon (est).

Les signataires encouragent les «réservoirs de biodiversité, tels que les cépages et tout l'écosystème qui les entoure, en limitant l'érosion des sols, en capturant le carbone (...) et en réduisant les déchets», ajoute la déclaration ministérielle, la première dans l'histoire de l'organisation qui célèbre cette année son centenaire.

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L'OIV s'est fixée pour «objectifs» de «soutenir l'innovation, les pratiques culturales et oenologiques ambitieuses, résilientes et durables (...) ainsi que la biodiversité telle que la conservation et l'utilisation de la diversité dans la vigne, l'exploitation de nouvelles variétés de vigne et la gestion efficace de l'eau».

La «durabilité» de la vigne et du vin s'entend également en matière «économique et sociale», a expliqué en conférence de presse le directeur général de l'OIV, le Néo-Zélandais John Barker, soulignant notamment le besoin du secteur de s'adapter à la baisse de la consommation du vin.

Bientôt la Chine

Créée le 29 novembre 1924 par huit pays (Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal, Tunisie), l'OIV rassemble aujourd'hui 50 États, couvrant 88% de la production mondiale de vin, avec l'absence notoire des États-Unis, qui ont claqué la porte en 2001, après l'échec de leur candidat à sa présidence. La Suisse en est membre.

Le Chine deviendra en novembre le 51e État membre.

L'organisation n'est pas politique mais réunit des experts techniques et scientifiques qui échangent leurs informations sur la filière et tentent d'harmoniser les normes au niveau international.